RÉSIDENCE ARBRE 2025
En résidence du 18 septembre au 19 octobre 2025
Picar, sculpteur, né au Venezuela, il est un artiste multidisciplinaire dont le travail s’étend à la sculpture, à la peinture et aux installations. Son parcours artistique est une exploration contemplative de la vie, de la mort et du cycle perpétuel de la nature.
« L’ensemble de l’œuvre « Dissection of the Forest » sous forme de sculptures et d’installations, dont j’aimerais proposer une partie comme projet pour ce programme de résidence, vise à soulever la question de ce qui nous différencie vraiment des autres.
La question de ce qui nous différencie vraiment de notre environnement. Si nous, en tant qu’humains, nous considérons comme supérieurs à la nature, comment nous insérons-nous dans un système qui, en fin de compte, nous contrôle, et non l’inverse ? La comparaison aboutit finalement à la prise de conscience que nous ne faisons qu’un – nous ne sommes pas séparés de la nature ; nous ne sommes qu’un organisme parmi d’autres, chacun jouant un rôle dans un système plus vaste, le tout étant plus grand que la somme de ses parties. »
Extrait de la note d’intention de Picar
RÉSIDENCE ARDEUR DU SILLON 2025
En résidence du 29 juillet au 12 août 2025
Jehanne Ben Rejeb, diplômée d’un master d’art plastique à Paris 1 Sorbonne
+ d’infos prochainement…
RÉSIDENCE CAMILLE CLAUDEL 2025
En résidence du 23 avril au 23 juin 2025
Sara Magambetova
Née en 1998, elle est successivement diplômée des universités de Moscou, Strasbourg, Bologne et de Paris Sorbonne où elle obtient en 2023 un Master en métiers de l’édition et de l »audiovisuel.
Extrait de sa lettre d’intention :
« Pour mon projet à la résidence du Tournefou, je souhaite utiliser la correspondance de Camille ainsi que des ressources du Musée Camille Claudel pour assembler un portrait de ce personnage complexe, spirituel et sensible tel que je la perçois. En combinant mon parcours académique et mon imagination créative, j’aimerais reconstruire des aspects de sa vie qui restent souvent invisibles et réimaginer ceux qui ont été perdus, afin de créer une œuvre de littérature graphique mêlant des extraits des écrits de Camille Claudel à mes propres textes et illustrations.
Structurellement, ce travail suivra les réponses de Camille au Questionnaire de Proust, qu’elle a rempli au début de son parcours artistique. En plus de donner un aperçu de son monde intérieur, le Questionnaire peut être considéré à la fois comme un témoignage de ses contradictions et comme une sorte de prédiction de ce qu’elle vivra par la suite. »
RÉSIDENCES LUCIOLES 2025
En résidence du 1er mai au 28 juin 2025
Laurane Desjonquères, artiste plasticienne, diplômée de l’École des Beaux Arts de Nice.
Son projet : approfondir sa série de tapisseries intitulée « Pourvu qu’elles vivent ».
Célia Naso, diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design TALM-TOURS
Célia est née en 1999 à Toulouse et vis à Tours. C’est aux Beaux-arts de Tours dont elle est sortie diplômée en juin 2024, qu’elle a pu développer sa passion du dessin et de la peinture accompagné du collage. En peignant
des grands formats sans châssis, Célia ouvre des mondes imaginaires de chair et d’énergies. Elle s’inspire d’expériences collaboratives, d’univers de science-fiction et de l’intériorité corporelle. Souhaitant inviter les
regards au-delà de la matérialité physique, elle évoque le lien entre nos parts viscérales et spirituelles.
Ateliers ouverts lors de la Fête des Arts au Tournefou le 28 juin 2025
RÉSIDENCE TARKOVSKI 2025
En résidence du 18 septembre au 19 octobre 2025
Anna Ostasenko Bogdanoff, diplômée de la Fémis section Décor en 2019.
Sa fiction expérimentale intitulée Mon Corps livré pour Vous (2020) est en demi-finale aux Oscars étudiants et remporte une mention spéciale au Sao Paulo International Short Film Festival. Son court-métrage documentaire Her Scent of Pu Er (2021) dresse le portrait de Maître Tseng, première femme maître du thé dans l’histoire de la Chine. Le film est en sélection officielle à Hot Docs Canadian International Documentary Festival, DOC NYC, Odense Fil m Festival et Mecal Pro entre autres.
Son projet : Igor, it’s alright propose la relecture du personnage public d’Igor Bogdanoff à travers un prisme à la fois intime, familial et historique. Comme la matière éparse des moments qui constituent une vie, le film mélange matériaux filmiques, photographies, lettres, archives des émissions Temps X, extraits de films, vidéos d’enfance, images contemplatives de lieux et conversations avec des proches, je tâtonne pour retrouver l’humanité d’Igor. Une narration visuelle hétérogène, qui trouve son unité grâce au récit. Je sais ce que je veux raconter, mais je cherche la meilleure manière de le faire. Les pistes que je présente restent ainsi pour l’instant hypothétiques.